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Rapport de stage, partie 1.
Que vous êtes beaux, vous êtes tous beaux !
Par où commencer ?
Mon cœur est rempli d’amour et de gratitude envers vous qui m’avez tant apporté lors de ce stage incroyable. Je pense notamment à mon maître de stage, JD, pour son accueil, sa sympathie et son expertise au quotidien, sans qui rien de tout cela n’aurait été possible.
Merci à Thibault et à Amélie pour avoir donné suite à mon mail, alors que tout semblait perdu, vous avez été telle ma Grande Ourse dans la nuit noire.
Grâce à vous et à toute l’équipe, j’ai pu m’accomplir totalement dans mes différentes missions, mais j’ai surtout pu découvrir mon antipathie envers WordPress et tout ce qui s’en rapproche. Car comme disait Gandhi (ou Bernard Tapis, je ne sais plus), pour avoir ce que l’on veut, il faut faire ce que l’on ne veut pas (ou alors c’était l’inverse ?).
Je tiens bien évidemment à remercier toute l’équipe du BIFFF pour leur sympathie et leur bienveillance, qui dès le premier entretien ont su me mettre à l’aise et établir une relation de confiance. Cela aura été un vrai plaisir d’interagir avec ces excellents humanoïdes.
Je tiens également à remercier Jordan Berti qui m’a grandement aidé dans ma recherche de stage et lors de celui-ci également, Ludovic Wellens pour sa disponibilité et son aide, Alan Eraerts le boss du dev-Game, Adrien Defraene pour sa gentillesse, sa bienveillance et son expertise, et globalement merci à vous tous pour votre soutien moral lors de certaines épreuves assez rocambolesques.
Et lorsqu’en pleine nuit, poussé par une force inexplicable, j’eusse posé mon esgourde contre le mur
afin d’amplifier les sons venant de l’habitation voisine, j’eus ouï une voix me chuchoter…
Maximino… Pou… Pour… Pourquoi as-tu choisis ce stage en particulier ?
Hmm ? Qu’est-ce que cette question ? Il faudrait plutôt se demander pourquoi ce stage m’a choisi moi en particulier ! Après 60 e-mails envoyés et plusieurs entretiens avec des personnes toutes plus étranges les unes que les autres, j’ai reçu un message d’une personne que l’on va appeler Boderio Trigan, afin de préserver son identité.
Ce message contenait un nom d’entreprise et un email.
L’entreprise en question ne m’était pas inconnue, bien au contraire. Ayant fréquenté la haute société Bruxelloise, il m’est arrivé d’atterrir sur des plateaux de tournages, où par exemple des personnes de petites tailles, complètement nues, maniaient des armes à feu automatiques afin de sauver leur caniche royal des griffes de zombies.
Vous l’aurez compris, cette entreprise est bien évidemment le Brussels Fantastic Film Festival.
Le BIFFF à Bruxelles, c’est toute une histoire. Il faut savoir que ce festival a bientôt 40ans, une fan base énorme et fait salle comble sur plusieurs semaines chaque année. Pour y avoir participé plusieurs fois, j’ai, ni une, ni deux, sauté sur l’occasion et envoyé un mail à la hiérarchie du BIFFF, mon 61ème mail.
Pourquoi celui-ci a-t-il été retenu ?
Peut-être car j’ai eu du mal à cacher mon engouement lors de nos échanges de mail ?
Peut-être que ce mystérieux Boderio leur a fait une proposition qu’ils n’ont pu refuser ?
Il vaut mieux que certaines questions restent sans réponses.
Il n’empêche que me voilà, quelques call Zoom plus tard, en train de bosser pour le BIFFF et de créer de toute pièce une fonction d’import qui sera chargée de traiter, d’interpréter et d’insérer dans une base de donnée, 40 années d’archives de films, d’invités, d’éditions et d’images cochonnes.
Le BIFFF c’est un festival de cinéma créé en 1983 par un groupe de passionnés. Dans les statuts de l’ASBL (Peymey Diffusion, qui est en charge de son organisation), il est clairement indiqué que le but visé est de sortir le fantastique, sous toutes ses formes, de ses ornières. Le BIFFF a dès lors multiplié ses activités, déclinant le fantastique sous forme de films, d’expos, d’animations, etc…
Ce que recherchent les spectateurs du BIFFF, et ce que le BIFFF propose, c’est de la surprise, quelque chose d’unique dans une ambiance toute aussi unique, les professionnels venus présenter leurs films ont un retour cash et sincère de la part d’une audience survoltée. On est à mille lieues de l’ambiance aseptisée et bien-pensante de certaines autres projections.
« Comment décrire ce festival de cinéma à une personne qui n’y a jamais mis les pieds ? Imaginez une salle remplie d’un public bon enfant, qui interagit avec les films projetés, dans un esprit joyeusement potache.
Au BIFFF, quand vous voyez une pleine lune sur l’écran, toute la salle se met à pousser un hurlement de loup-garou.
Au BIFFF, quand un personnage ouvre une porte dans un film, toute la salle se met à crier « La porte !! »
Au BIFFF, quand l’héroïne prend le mauvais chemin et se dirige sans le savoir vers le tueur, toute la salle lui crie « N’y va pas ! » » https://www.rtbf.be/culture/dossier/christophe-bourdon/detail_le-bifff-c-est-le-kifff?id=9571220
Mais où est-ce que je me trouvais, moi, dans tout ce pêle-mêle ?
Je vous avoue que je ne connais pas l’organigramme complet du BIFFF. Je vais donc parler ici de la section Web.
De ce que j’ai compris, un dénommé Youssef donnait des ordres à Thibault, qui en discutait avec Amélie et JD (celui-ci bosse pour le BIFFF en tant que freelance). Ensuite JD et moi, dans un élan de fougue inégalée, codions (on va dire que ça existe) dans une frénésie incontrôlable tout ce qui nous était demandés.
Grosso modo.
Le site sur lequel on bossait n’est pas le site principal du BIFFF, mais un « wiki », le « Wikibifff », qui va regrouper 40 années de festival.
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